Le fil de l'économie algérienne.

Algérie : excédent commercial de plus de 32 mds USD en 2007
Par AFP le 22/01/2008

La balance commerciale de l'Algérie a enregistré en 2007 un excédent de 32,08 milliards de dollars, en baisse de 3.25% par rapport à 2006, a annoncé mardi le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS). En 2006, l'excédent commercial de l'Algérie était de 33,15 milliards de dollars.


Les exportations ont atteint 59,51 milliards de dollars, en hausse de 8,98% par rapport à 2006 et les importations ont augmenté de 28.88% par rapport à 2006 pour atteindre 27,43 milliards de dollars, a ajouté le CNIS. La balance commerciale algérienne est tirée à la hausse ces dernières années par la flambée des prix des hydrocarbures (pétrole et gaz essentiellement) qui constituent plus de 98% des exportations du pays.

Grâce aux revenus pétroliers, les réserves en devises de l'Algérie avaient atteint 90,96 milliards de dollars à la fin juin 2007.

Nos exportations hors-hydrocarbures auraient triplé en 2007 Too nice to be true

Algérie: 3,7 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures en 2007

Le volume des exportations hors hydrocarbures réalisées par l'Algérie en 2007 est de l'ordre de 3,7 milliards de dollars US (environ 2,47 milliards d'euros), a précisé mercredi à Constantine le secrétaire général de l'association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Nasri Ali Bey.

Les exportations totales algériennes ont atteint un montant de 59,52 milliards de dollars (40,81 milliards d'euros) en 2007, soit +8,98% par rapport à 2006, avec un excédent de 32,08 milliards de dollars (21,99 milliards d'euros) en 2007, contre un excédent de 33,15 milliards de dollars en 2006 (22,73 milliards d'euros).

Nasri Ali Bey a noté que 60% de ces exportations proviennent des dérivés des hydrocarbures et des produits de la mine (solvants, naphtaline, aromates, nitrates et phosphate). Les déchets ferreux, les produits sidérurgiques, les crevettes et les dattes constituent les 40% restant de ces exportations, a précisé cet expert. AP

Algérie - Hausse de 42% des réserves de changes à $110 milliards

ALGER, 4 février (Reuters) - Les réserves de changes de l'Algérie ont bondi de 42% sur un an, pour s'établir à 110 milliards de dollars (67,5 milliards d'euros) à la fin de 2007, une somme qui représente quatre années de financement d'importations, a déclaré lundi le ministre des Finances du pays.

"Les réserves de changes de l'Algérie atteignaient 110 milliards de dollars à la fin de décembre 2007, contre 77,78 milliards à la fin de 2006", a dit Karim Djoudi, cité par l'agence nationale APS.

Celle-ci ajoute que cela représente une hausse de 42% et que cette somme de 110 milliards équivalait à "quatre années d'importations".

Le total des importations de l'Algérie a atteint 27,43 milliards de dollars en 2007, le total des exportations étant plus de deux fois supérieur, à 59,51 milliards.

A fin juin 2007, les autorités algériennes avaient fait état de réserves de changes de 90,96 milliards.

L'Algérie, membre de l'Opep, exporte chaque semaine pour environ un milliard de dollars de pétrole et de gaz.

Dans un entretien publié lundi par le journal le Quotidien d'Oran, Karim Djoudi précise que le gouvernement a investi les réserves de change dans des placements publics, tels que les bons du Trésor américains, expliquant que ces derniers étaient un garant de flexibilité en dépit de leur rendement relativement faible.

"Le gouvernement a également des investissements en euros, en yens et en livres sterling", poursuit le ministre des Finances.

Prié de dire pourquoi les autorités étaient réticentes à investir davantage dans l'économie du pays, il a répondu : "L'Algérie ne peut pas consacrer la totalité de cet argent à sa propre économie car sinon cela renforcerait l'inflation"

Où va tout cet argent ?

C'est la propriété de la banque d'Algérie qui doit les gérer de manière à garantir la stabilité du dinar, la solvabilité du pays, sa sécurité financière ainsi que la qualité de sa signature bancaire.

On devrait orienter une partie de ces reserves vers la constitution d'un fonds souverain comme le font beaucoup de pays arabes et asiatiques. Ce fonds pourrait ainsi prendre des participations importantes dans de grandes sociétés étrangères et les pousser ainsi à venir investir chez nous.