Formule 1[saison 2007/2008]

Avantage Ferrari
Felipe Massa (Ferrari) a réalisé le meilleur chrono du premier entraînement vendredi à Tuzla, devant les McLaren de Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton.

Voilà Ferrari rassurée. L'avancée du Grand Prix de Turquie d'août à mai n'a pas changé grand-chose à la suprématie de ses pilotes, seuls au palmarès depuis la création de l'épreuve en 2005, tant en ce qui concernent les pole positions que les victoires. Par des températures plus fraîches que d'ordinaire (15°C dans l'air, 25° sur la piste), convenant donc bien moins à sa F2008, qui a du mal à faire chauffer les gommes, Felipe Massa a survolé les essais libres 1 de la 5e manche du championnat du monde en 1:27.323, une performance qu'il a signé dans les dernières minutes.

Le Brésilien, qui vise une troisième victoire consécutive aux abords de la mer de Marmara, a régulièrement battu la meilleure marque, en pneus "dur", alors que Heikki Kovlainen (McLaren), autorisé à courir après son crash à Montmelo, a du sortir les "medium" en fin de séance pour s'approcher à 0.133 sec, tandis que Lewis Hamilton, sur l'autre machine de Woking, a plafonné à 0.429 sec en "dur".

Cette séance ayant débuté sur une piste humide, il a fallu attendre 40 minutes pour assister aux premiers tours chronos. Les plaques d'humidité et la saleté du bitume ont piégé pratiquement tous les pilotes, notamment Hamilton, Trulli, Sutil, Vettel, Kubica, Coulthard et Massa deux fois. Le champion du monde Kimi Räikkönen ne fût pas de ceux là, consigné au garage rouge après trois tours pour un problème mécanique.

Malgré la tenue de route précaire de sa Renault R28, Fernando Alonso a semble-t-il confirmé le regain de forme de son écurie au Grand Prix d'Espagne en obtenant le 4e temps, à 0.961 sec.

Côté Français encore, Sébastien Bourdais, toujours sur l'ancienne Toro Rosso, est bien parti pour dominer encore Sebastian Vettel. Malgré l'inconnue que représentait ce circuit, le quadruple champion de ChampCar a roulé légèrement plus vite (0.038 sec) que l'Allemand. Mais l'écurie italienne se prépare à un week-end difficile car la disparition de Super Aguri va la confiner aux derniers rôles, en compagnie des Force India.

Bloqué au stand le matin, le champion du monde Kimi Räikkönen (Ferrari) a dominé l'entraînement de l'après-midi, à Tuzla.

Kimi Räikkönen (Ferrari) a dominé la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Turquie vendredi sur le circuit de Tuzla, dans la partie asiatique d'Istanbul. Chronométré en 1:27.543 à la 28e des 90e minute de tests, le Finlandais a devancé le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) de 0.036 de sec. En matinée, le champion du monde n'avait couvert que trois tours en raison d'un problème de boîte de vitesses. Le plus rapide le matin, son coéquipier brésilien Felipe Massa, vainqueur en Turquie en 2006 et 2007, s'est classé troisième.

Cette seconde session de travail s'est encore déroulée dans des conditions assez difficiles, avec 14°C dans l'air (1°C de moins que le matin) et 20°C en piste. Elle a commencé sur un bitume mouillé suite aux ondées qui se sont abattues sur le circuit à la pause, jusqu'à un quart d'heure avant le déclenchement du chronomètre. La pluie a fait des apparitions passagères, gênant le travail des équipes. Comme le matin, beaucoup de pilotes sont allés à la faute et c'est Mark Webber qui a fait le plus de dégâts en plantant sa Red Bull de face dans un rail, à la 32e minute. La session a été interrompue pendant six minutes.

Contrairement au matin, Sébastien Bourdais (Toro Rosso) a cette fois devancé, de près de 0.2 sec, par son coéquipier Sebastian Vettel. Et ce n'est que grâce à la médiocrité d'Adrian Sutil (Force India) et à la faute de Mark Webber que le Français et l'Allemand, toujours sur la STR2 de 2007, ont évité les deux dernières places.

Les changements de boîte

Les pilotes des écuries McLaren et BMW vont changer de boîte de vitesse pour le Grand Prix. Leur durée est de quatre week-ends.

LES PILOTES QUI CHANGENT DE BOÎTE:

Nick Heidfeld (BMW Sauber)

Robert Kubica (BMW Sauber)

Fernando Alonso (Renault)

Nico Rosberg (Williams)

Kazuki Nakajima (Toyota)

Mark Webber (Red Bull)

Rubens Barrichello (Honda)

Adrian Sutil (Force India)

Lewis Hamilton (McLaren)

Heikki Kovalainen (McLaren)

Go Hamilton

Qualification
Fin de la Q1.

Massa meilleur chrono de la Q1 en 1:25.994. Eliminés (P16 à P20) : Nakajima, Piquet, Bourdais, Fisichella et Sutil.

Rastacool a écrit:

Go Hamilton

GO GO GO GO GO LEWIS

Räikkönen meilleur chrono de la Q2 en 1:26.050. Eliminés (P11 à P15) : Rosberg, Barrichello, Button, Vettel et Glock.

Fin de Q2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après la qualification du Grand Prix de Turquie, samedi à Tuzla, près d'Istanbul.

Felipe Massa (Ferrari, pole position) : "J'ai fait un très bon tour, ce que je n'avais pu faire en Q2 à cause du trafic. Ça m'avait un peu perturbé. Mais en Q3, j'ai pu bien chauffer les pneus de la bonne façon, sans me retrouver derrière quelqu'un. J'ai même passé Fernando Alonso dans mon tour de chauffe pour être même sûr que j'aurais un tour clair. En fait, j'ai fait deux super tours. Le premier a été très bon, et j'ai un peu amélioré lors du second. C'était suffisant pour être en pole. Je suis si content de cette troisième pole ici, avec Ferrari. Ce serait fantastique de la convertir à nouveau en victoire dimanche

Heikki Kovalainen (McLaren, 2e) : "La semaine passée a un peu sens dessus-dessous après mon accident au GP d'Espagne. J'ai été très chanceux d'y survivre sans contracter de blessures. Mon rétablissement a été fantastique. J'adresse un grand merci aux services médicaux qui m'ont pris en charge. De retour en Finlande, j'ai fait un check-up et je me suis entraîné. En arrivant ici, je savais que j'allais réussir mon examen médical car je me sentais à 100 pour cent. Vendredi, j'étais très content de ma voiture. J'ai toujours été confiant. Mon second tour en Q3 a été clair. C'est un plaisir de partir en 1ère ligne"

Lewis Hamilton (McLaren, 3e) : "Ce fût une séance rude pour moi-même si j'ai fait un tour fantastique en Q1. J'ai eu un peu de mal avec les "medium" en Q2 et j'ai donc opté pour les "dur" en Q3 car ils étaient plus consistants. Mais je suppose que j'ai pris la mauvaise décision"

Kimi Räikkönen (Ferrari, 4e) : "Cette position n'est pas la fin du monde. Ce qui compte, c'est la course et les points qui vont avec. Nous sommes confrontés à une opposition très forte, ce qui n'est pas une surprise pour nous. J'ai fait une erreur dans mon second tour de la Q3 et je dois l'accepter : je n'ai pas bien pris le dernier virage avant la ligne des stands".

Luca Baldisserri (Ferrari, Responsable des activités piste) : "Nous savons que la voiture marche bien sur les longs runs, spécialement avec les pneus plus tendres (les "medium"). Le départ sera important".

Robert Kubica (BMW, 5e) : "Je suis plutôt content. Nous espérions un peu mieux après avoir fini 2e de la Q2, mais après avoir remis de l'essence l'équilibre de la voiture n'était pas très bon dans plusieurs virages et elle est devenue difficile à piloter. Avec beaucoup d'essence, on a chopé du sous-virage. Il faut analyser les datas pour comprendre pourquoi".

Nick Heidfeld (BMW, 9e) : "OK je suis P9, mais c'est bien mieux qu'en essais libres. Le soleil a pointé et ça m'a aidé à faire chauffer les pneus. En vérité, mon tout dernier tour a été très bon jusqu'au dernier secteur, où j'ai fait une erreur qui m'a coûté environ 0.3 sec".

Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : "Nous ne sommes pas satisfaits du résultat. Robert [Kubica] était assez rapide avec peu d'essence en Q2 mais la Q3, cruciale, ne s'est pas bien passée pour lui. Dans son dernier tour, Nick [Heidfeld] est passé exactement dans les mêmes temps que Robert dans ses deux premiers secteurs mais il a perdu du temps dans le troisième. Je pense que les pneus ont été le facteur décisif aujourd'hui. En fonction des charges d'essence, nous avons constaté des performances de gommes très différentes".

Fernando Alonso (Renault, 7e) : "Nous sommes entrés encore plutôt facilement dans le Top 10 et en Q3. Nous décrochons la 7e place sur le grille, plus ou moins ce que nous avions prévu même si je pense que nous aurions pu faire un peu mieux. Le départ sera déterminant, tout comme les premiers tours de course mais je pense que nous pourrons nous battre pour quelques points. Il est important je crois de ne pas oublier là où nous étions il y a encore deux courses. Nous progressons, c'est indéniable".

Nelson Piquet (Renault, 17e) : "Je suis forcément déçu après ma prestation en qualifications. Je termine 17e alors que mon coéquipier est facilement entré en Q3. Cela ne présage pas une course aisée pour moi".

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Il est dommage de voir Nelson échouer à l'issue de la Q1 alors qu'il était dans le rythme de son coéquipier ce matin encore. Mais les qualifications sont un exercice difficile ; la compétition est sévère et il faut être capable d'aligner un bon tour au bon moment. Cependant, je reste persuadé qu'il pourra faire une course solide. Fernando s'est plutôt bien qualifié compte tenu des circonstances actuelles".

Sébastien Bourdais (Toro Rosso, 18e) : "J'ai eu un problème de trafic : j'ai pris Sutil dans le 3e virage de mon premier run et Fisichella dans le 8 au 2e run. Du coup, ça a mené des lectures un peu imprécises sur le comportement de la voiture. J'ai demandé un ajustement qui n'était pas le bon pour le dernier run en supposant quelque chose, et on est à 0.2 sec de passer en Q2. C'est rageant car jusqu'ici tout le monde s'était bien comporté en qualif. Il y a quand même le risque de pénalité mais je ne sais pas ce qu'ils ont fait, les deux fois dans leurs tours de sortie".

Comme en 2006 et 2007, Felipe Massa (Ferrari) partira en pole position du GP de Turquie, dimanche. Le Brésilien, vainqueur ces deux dernières années, s'élancera devant les McLaren de Hekki Kovalainen et Lewis Hamilton.

Felipe Massa (Ferrari) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Turquie, cinquième épreuve de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi sur le circuit d'Istanbul. Avec un temps de 1:27.617, il a devancé les McLaren de Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton. L'autre Ferrari de Kimi Räikkönen a réalisé le quatrième temps. C'est la deuxième pole position du Brésilien cette saison, sa troisième consécutive ici à Istanbul.

Plus loin sur la grille, Robert Kubica a hissé sa BMW en 5e place devant Mark Webber (Red Bull) et Fernando Alonso (Renault).

La séance s'est cette fois entièrement déroulée sur piste sèche et comme d'habitude les meilleurs temps ont été réalisés en toute fin de séance, le Pauliste décrochant la pole dans sa dernière tentative.

Sébastien Bourdais (Toro Rosso) a souffert, comme il s'y attendait, et s'élancera 18e. Quant à Giancarlo Fisichella (Force India), la pénalité de trois places dont il avait écopé vendredi pour avoir grillé le feu rouge à la sortie de la voie des stands n'aura pas beaucoup d'incidence. Qualifié avant-dernier, il reculera simplement d'une place sur la grille.

Alonso pénalisé ?

Qualifié 7e, Fernando Alonso (ESP/Renault) pourrait être pénalisé de plusieurs places sur la grille de départ pour avoir gêné Felipe Massa (BRE/Ferrari) en qualification.

Il y'a une chance pour que hamilton reprend sa palce de leader

Rastacool a écrit:

Il y'a une chance pour que hamilton reprend sa palce de leader

meme fort chance

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix de Turquie, dimanche à Tuzla.

Felipe Massa (Ferrari, vainqueur) : "C'est fantastique. Ce fut une course très difficile, en fait. Lewis m'a poussé très fort pendant toute la course et j'ai pensé qu'il était très léger en essence au début. Quand j'ai fait mon pit stop, il était déjà là. Peut-être avait-il mis moins d'essence, me suis-je demandé ? Et l'équipe m'a dit qu'il était sur trois arrêts. Ce fût une aide pour lui car il était très fort en piste, et il m'a passé. Mais je savais que je gardais une grosse chance de gagner car une stratégie à trois arrêts était plutôt optimiste. Après ses pit stops, je me suis ménagé une bonne marge en tête. C'était difficile mais nous l'avons fait, pour la troisième fois de suite ici, en Turquie. C'est fantastique. Je pense que je peux prendre un passeport.

Les pneus ont été difficiles à choisir, la différence n'était pas si grande entre les 'medium' et les 'dur', même dans le premier tour et sur les relais. Les 'dur' étaient bien meilleurs mais en même temps mes 'medium' avaient bien survécu lors des essais, vendredi. Nous étions donc enclins à utiliser les 'medium' aujourd'hui. Puis j'ai vu Lewis aller très vite avec les 'dur' et nous nous sommes dit que rouler en 'medium' était peut-être une erreur. Quand je repense à la voiture, très facile à conduire en 'dur' dans le dernier relais, je me dis que c'était peut-être le bon choix de prendre des 'dur' ".

Kimi Räikkönen (Ferrari, 3e) : "Je n'ai pas fait un très bon départ et je suis arrivé à côté de Heikki [Kovalainen] au freinage. J'ai été un peu tassé à l'intérieur au premier virage, j'ai freiné et dû rester derrière lui. Malheureusement pour nous deux, j'ai cassé mon aileron avant et lui a crevé. Mais changer l'aileron avant prend beaucoup de temps et on a donc décidé de faire toute la course avec l'aileron, qui n'était pas trop cassé. C'est un peu dur de dire à quel point ce problème a affecté la voiture, ça allait mais c'est sûr que ça n'a pas aidé. Ce week-end a été difficile pour moi mais je suis content de finir troisième et de ramener de bons points. La saison est longue. J'ai essayé de prendre la deuxième place à Lewis [Hamilton] à la fin mais je n'ai pas pu me rapprocher assez près pour le doubler."

Lewis Hamilton (McLaren, 2e) : "Nous pensions faire 2e ou 3e (en qualif), mais compte tenu de la stratégie décidée hier, Heikki [Kovalainen] a fait un boulot fantastique en me battant avec plus d'essence. Mais, en regardant les datas, j'étais content de mon choix de pneus (ndlr : il s'est qualifié en 'dur', Kovalainen en 'medium'). J'ai perdu un peu de temps sur le secteur 2, et aujourd'hui, nous savions que ce serait très dur de rivaliser les Ferrari. Pour être honnête, on espère juste un top 5. Mais l'équilibre de la voiture était génial, et en pneus 'dur' j'ai pu rester avec Felipe, et même le doubler. Après ça, j'ai attaqué, attaqué. A la fin, ce fut assez dur, les pneus "medium" s'avérant définitivement les mauvais. Je suis donc plus que content.

La raison pour laquelle nous avons stoppé trois fois est venue de l'inquiétude de Bridgestone. Ils pensaient que les pneus allaient s'écrouler, comme ce fût le cas l'an passé (ndlr : course se disputait en août, par une forte chaleur). Trois stops, c'était la solution la plus prudente. Malheureusement, ça ne nous a pas mis dans une position forte pour gagner. Cependant, c'est un problème que nous avons considéré ensemble, avec l'équipe, et on l'a géré en conséquence. Je remercie toute l'équipe pour l'excellent travail effectué, en restant calme et en faisant du super boulot aux pit stops".

Robert Kubica (BMW, 4e) : "La vitesse de la voiture était bien meilleure qu'en Q3. J'étais content de son équilibre. J'ai gagné deux positions au départ. Je courrais contre Kimi Räikkonen mais il a stoppé après moi et m'a passé au pit stop. Dès lors, j'étais plus lent que les trois gars devant".

Nick Heidfeld (BMW, 5e) : "C'est ce que j'espèrais, en partant 9e. Je voulais passer Jarno Trulli au départ et ça a marché, puis j'ai encore gagné deux positions lors des pit stops. Après le premier relais, ma course a été solitaire. A la fin, j'ai réduit le régime maxi de mon moteur".

Fernando Alonso (Renault, 6e) : "Nous étions dans le rythme ce week-end et marquons quelques points précieux, ce qui confirme clairement nos récents progrès et fait du bien à tout le monde dans l'équipe ! J'ai pris un bon départ car je savais que ce serait déterminant pour ma course et ensuite tout s'est déroulé sereinement. Notre stratégie a payé, la voiture réagissait bien, les pneus ont bien fonctionné, je suis donc satisfait. Nous avons encore à travailler pour revenir sur les meilleurs mais nous sommes dans la bonne voie"

Nelson Piquet (Renault, 17e) : "Je suis satisfait de ma prestation. Ma course s'annonçait difficile, j'ai dû éviter l'accrochage au départ ce qui m'a encore retardé mais j'ai ensuite suivi notre stratégie à la lettre et tout s'est bien passé. Le plus important pour moi était de finir la course, ce qui m'a permis de gagner encore en expérience. J'aurais aimé remonter davantage c'est certain mais je pense que mon week-end s'est joué hier lors des qualifications".

Flavio Briatore (Renault F1 Team, directeur général) : "C'est toujours plutôt agréable de noter des signes de progrès. Fernando a pris un départ remarquable et a fait une très belle course pour finalement décrocher des points importants pour nous. La course de Nelson s'annonçait difficile de par sa position sur la grille mais il s'est montré régulier et a su garder le rythme dans le peloton. Nous sommes maintenant confiants ; nous abordons désormais une nouvelle phase qui va nous permettre de revenir sur les trois équipes leaders".

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Je crois que nous avons fait notre maximum. La course de Fernando était essentiellement contre Webber mais il est aussi plutôt encourageant de voir que nous étions un peu plus proches des BMW une fois de plus, même s'il y a toujours un gap que nous devons combler. La course de Nelson allait être difficile, nous nous y étions préparer même si en termes de stratégie il n'y avait que peu d'options. Il a cependant fait une belle course et a su défendre sa position, je pense notamment à sa prestation face à Heikki [Kovalainen]".

Mark Webber (Red Bull, 7e) : "Je suis content de prendre deux points. Ce ne fût pas la course la plus excitante qui soit ; J'ai juste essayé de retenir Fernando [Alonso], ce qui ne fût pas facile car il était trop fort pour nous aujourd'hui. Cela aurait été sympa de se battre un peu plus contre lui. Je me suis un peu promené dans le dernier relais car Rosberg n'était pas une menace. Prendre des points est bon pour le team, surtout après mon carton de vendredi".

David Coulthard (Red Bull, 9e) : "J'ai manqué les points de peu mais j'ai fait le tour de ma voiture en descendant, et au moins elle n'a rien. J'ai enfin fini une course sans collision avec quiconque. J'ai perdu une demi-seconde avant mon second pit stop et je suis ressorti juste derrière Nico (Rosberg). Cela a été le facteur décisif. J'ai eu un peu de sous-virage et de problème à manier la voiture quand j'appuyais sur l'accélérateur, ce qui m'a coûté 0.1 sec par tour".

Jenson Button (Honda, 11e) : "Même si je suis parvenu à améliorer ma position de départ, ce fût une course décevante. Dans le premier relais, j'ai eu un problème sur mes pneus avant, causé par une surchauffe des freins. Nous avons changé notre stratégie pour une course à un pit stop, ce qui a plutôt bien marché. Malheureusement, la charge de carburant influence tout ici. C'était difficile de garder les voitures plus rapides derrière, celles qui stoppaient deux fois. Nous avons besoin de faire un nouveau pas en avant pour revenir dans la lutte pour les points".

Rubens Barrichello (Honda, 14e) : "Nous n'avons pas la vitesse pour rivaliser et je suis déçu de la performance de la voiture. J'ai souffert de sousvirage et du trafic dans mon premier relais. J'ai donc stoppé un peu plus tôt pour me redonner de l'air. De là, ce fût une suite de non événements".

Ross Brawn (Honda F1 Racing Team, directeur général) : "Nous avions eu la mauvaise surprise de ne pas être compétitifs en qualification. Après quelques tours, nos deux voitures souffraient d'un équilibre désastreux et il était clair que nous n'étions pas dans le coup pour les points. Nous sommes passés de deux à un arrêt, surtout pour se défendre des voitures derrière et ça a réussi. Ça nous donnait aussi un gain en cas de safety car en milieu de course. Nous avons des tests à venir au Castellet pour préparer Monaco et Montréal. Nous aurons de nouvelles pièces à Monaco visuellement intéressantes".

Sébastien Bourdais (Toro Rosso, abandon) : "Quelque chose a cassé à l'arrière droit, mais je ne sais pas quoi. La voiture s'est affaissée un peu et est partie instantanément en toupie. J'ai freiné au même endroit que d'habitude. Il n'y a aucune explication rationnelle mais quelque chose a cassé, ça c'est sûr. Ça se passait pas trop mal jusque là dans cette course après un bon départ, même si on a eu un premier ravitaillement raté à cause d'un gros souci de pompe à essence. J'aurais aimé terminer ma deuxième course car ça ne fait pas beaucoup d'arrivée jusqu'à maintenant".

Felipe Massa (Ferrari) a enlevé dimanche pour la troisième année consécutive le GP de Turquie à Tuzla, où Lewis Hamilton (McLaren ) a empêché un doublé rouge.

Felipe Massa aime décidément beaucoup ce circuit d'Istanbul: pour la troisième fois consécutive il y a signé pole position et victoire tandis que Lewis Hamilton (McLaren) a arraché la deuxième place à Kimi Räikkönen (Ferrari), dimanche au Grand Prix de Turquie. Le Brésilien a longtemps été sous la pression d'Hamilton, qui avait adopté une stratégie décalée. Mais il n'a commis aucune erreur pour remporter son deuxième succès de la saison, le septième de sa carrière.

"Je vais pouvoir prendre un passeport en Turquie, a plaisanté Massa après la course. C'est difficile d'expliquer mes sentiments après cette troisième victoire consécutive ici. C'est fantastique mais ça a été très difficile: Lewis m'a poussé toute la course et il m'a même dépassé à un moment. J'ai réalisé alors qu'il était sur une stratégie à trois arrêts et mon ingénieur m'a dit que j'aurais assez de marge pour rester devant à l'arrivée."

Les autres pilotes se sont en effet arrêtés seulement deux fois pour ravitailler aux stands et seul Lewis Hamilton avait opté pour trois changements de pneus. Une stratégie décalée destinée à éviter toute mauvaise surprise : en effet, l'an passé le Britannique avait éclaté son pneu avant droit en pleine course. Il s'en était tiré avec une belle frayeur et surtout quelques places perdues.

La joie d'Hamilton

"Nous avons décidé de faire trois arrêts parce qu'on avait peur que mes pneus se dégradent comme l'année dernière , expliquait-il après l'arrivée. On savait que ce serait très dur d'aller chercher les Ferrari. Dans nos prévisions on estimait même que je finirais aux alentours de la cinquième place. Et c'est vrai que si j'avais manqué mon départ ça aurait pu être bien pire."

La joie d'Hamilton à sa descente de voiture tranchait singulièrement avec la déception qu'il avait affichée après les qualifications. Sa stratégie lui a permis de contenir un Kimi Räikkönen vraisemblablement plus rapide. Le Finlandais avait de toute façon vu ses chances de victoire singulièrement réduites au départ. La partie sale de la piste sur la grille a semblé être un gros désavantage puisque les deux compatriotes Heikki Kovalainen (McLaren) et Räikkönen, tous les deux du mauvais côté de la piste, ont chacun perdu deux places dans les premiers mètres.

Ils se sont même légèrement touchés. Bilan: crevaison pour Kovalainen, contraint de changer de pneus et de repartir en queue de peloton, et aileron avant abîmé pour Räikkönen. Pas plus gêné que ça, le champion du monde a décidé de continuer et de voir comment allait se comporter sa voiture. Ce "réglage sauvage" n'a pas trop semblé nuire à la tenue de route de la Ferrari puisque Räikkönen a signé le meilleur tour en course.

Ferrari prend le large

"Changer l'aileron avant prend beaucoup de temps et on a donc décidé d'essayer de continuer avec l'aileron cassé , a expliqué le Finlandais. C'est dur de dire à quel point ce problème a affecté la voiture mais ça allait. Ce week-end a été difficile pour moi mais je suis content de finir troisième et de ramener de bons points."

"Iceman", comme il est surnommé, a perdu un peu de son avance mais il reste en tête du championnat avec 35 points, sept longueurs devant le duo Massa-Hamilton. Ferrari prend de son côté le large au classement constructeurs avec 19 longueurs de marge sur BMW. Cette dernière équipe avait réussi à faire jeu égal avec McLaren lors des dernières courses mais elle a semblé un tout petit peu en-dessous des deux équipes de pointe ce week-end. Elle n'en a pas moins marqué tous les points qu'elle pouvait, avec Robert Kubica quatrième et Nick Heidfeld cinquième.

Derrière, les "habituels" ont arraché les derniers points: Fernando Alonso (Renault) s'est classé sixième devant Mark Webber (Red Bull) et Nico Rosberg (Williams). Sébastien Bourdais (Toro Rosso) est quant à lui sorti de la piste en raison d'un problème mécanique.

c'est pas serieux ...

Rastacool a écrit:

c'est pas serieux ...

qui

mixeurdz a écrit:

Rastacool a écrit:

c'est pas serieux ...

qui

de la part de Mclaren ..., la strategie n'a pas payer ...